
J’ai sans doute une bonne idée, mais la vie est courte. Mais si je transmets à telle personne une compétence, cette personne ne sera pas bloquée si Winnie n’existe plus. C’est pour cela que l’on s’attache à transmettre des compétences qui permettent de tenir dans le temps. Cela les aidera à vivre longtemps. En mon absence ou ma présence.
”Son action
Winnie a lancé YICE, une initiative visant à transmettre aux plus démunis, les réfugiés en Ouganda, les bases de la permaculture afin qu’ils puissent survivre sur des sols détruits par les pesticides. La sécurité alimentaire et le développement du troc et du petit commerce leur
permettent de sécuriser l’accès de leurs enfants à l’école.
Winnie s’occupe de près de 900 familles et a créé plus de 50 emplois pour les jeunes et les femmes. Pour Winnie,
les femmes et notamment les agricultrices sauveront l’Afrique.
Son déclencheur
« J’ai survécu à l’abandon scolaire, au mariage et à la maternité précoces. Et après, j’ai survécu à ce style de vie sans intérêt ni sens. J’ai survécu à tout cela parce que je me suis vue comme quelqu’un qui venait des milieux les plus démunis et que c’était mon rôle d’apprendre à ma communauté à survivre. »
Son combat
Sécurité
alimentaire
Sa conviction
« Ce que nous faisons, c’est transmettre aux plus démunis les compétences pour survivre. On leur apprend à se servir de leurs mains. Alors, cela reste inscrit dans leurs cerveaux. On leur apprend les bases pour se soigner, économiser, tout cela avec l’agriculture. Tout passe par l’agriculture en Ouganda. Si tu leur apprends cela, tu redonnes de l’espoir. C’est comme donner la possibilité d’une seconde vie. »
Sa vie d'aujourd'hui
« On veut faire de l’agriculture une discipline scolaire dès l’école primaire et pas seulement la théorie, mais la pratique. Hélas ici, les parents ne veulent plus que les enfants jouent avec la terre. Ils les limitent. Ils ne veulent que ces choses tendues sur un plateau d’argent, disant : ‘On veut une meilleure vie pour eux.’ Ils leur donnent une éducation théorique ce qui est bien, mais dans dix ans, personne n’aura plus aucune compétence. Si les enfants apprennent à cultiver les champs, ils pourront survivre. »
Son expérience du film
« Je n’aurai jamais imaginé qu’on pense à moi pour le film. Maintenant…. ce que je peux dire c’est que les personnes qui aident vraiment, sans penser à quoi récupérer derrière, ou celles qui investissent dans le futur, donnent de tout leur coeur sans attendre la moindre chose de moi, cette personne est vraiment plus grande que n’importe qui. Et vous, vous n’attendiez rien mais vous nous avez aimé, vous avez lu mon histoire quelque part et vous êtes venus, vous avez senti que le monde avait besoin de savoir. Alors vous êtes plus gros que n’importe qui. »
Ses besoins aujourd'hui
1/ Financement : donner l’accès à une nourriture nutritive et durable coute $100 par foyer. Nous voulons toucher 1000 ménages (impactant ainsi 6000 personnes) dans les 2 prochaines années. Nous avons déjà sécurisé 50 000 $. Nous cherchons des nouveaux partenariats, donateurs et soutiens pour couvrir le reste. Notre travail est plus nécessaire que jamais : le nombre de réfugiés augmente et le gouvernement et le World Food Program ont réduit les aides financières. A la place, ils octroient des terres pour que les réfugiés cultivent eux-mêmes.
2/ Accès à un réseau et exposition : C’est en parlant de notre travail que nous pouvons nous lier à d’autres soutiens. Nous avons besoin de montrer ce que nous faisons, partager notre impact.
Merci pour tout ce que vous ferez.

YICE Uganda
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Winnie : en Ouganda, elle enseigne la permaculture aux familles pauvres
Son combat, elle le raconte dans le film @biggerthanusthefilm
En Ouganda, avec Winnie
Durée : 22:58